Anima Naturalis / Installations










La volonté de l’artiste de rendre manifestes des zones invisibles rattachées à l’animalité, se retrouve dans ses installations imposantes construites en matières naturelles. Elle crée aussi des objets, enseigne lumineuse et photographies sonores autour de la vision nocturne des animaux et de la figure mythologique d’Artémis et de Diane chasseresse.
Présentation des oeuvres :
« Sisyphe Goupil« , 2013, 300 x 100 x 130 cm, Renard naturalisé, rênes, harnais, osier et torchis, poutres, métal, laine, bois. Galerie Commune (Tourcoing), Centre d’art Scène nationale d’Orléans. Un renard empaillé harnaché tire une boule en osier et torchis, tel un voyageur traînant avant lui son habitat. Entre le mythe de Sisyphe et la fable, l’œuvre questionne de manière décalée la condition animale mais aussi humaine, celle de devoir accomplir un éternel effort, de continuer à avancer malgré le poids de l’existence.
« Le Terrier« , 2007, Installation sonore, 2 m x 2 m x 1,30 m, Torchis, osiers, tuyaux, miroirs, bande-son, Exposition Matière première, Orléans 2007. Cette installation sonore, constituée d’éléments en osier et torchis posés sur des miroirs, établit un lien structurel entre le corps organique et l’habitat animal. Un bruit de grattage doublé de vocalises vaporeuses émane de l’œuvre. Cette installation renverse le rapport entre le plein et le vide : le creux devient volume et le trou n’est plus creusé mais façonné.
« Artémis », 2018. Enseigne lumineuse laquée, 90 cm de diamètre. Cette enseigne lumineuse présente en recto verso la figure d’Artémis, dans une couleur verdâtre qui rappelle la perception des jumelles nocturnes. A la place des animaux existants invisibles la nuit, il s’agit de matérialiser la vision fantasmée de la déesse qui les incarne.
« Flèches sauvages« , 2017. 80 cm. Pattes de chevreuil, flèches en acier (réalisation Jean.Michel Pradel-Fraysse)
